Interstellar
Science-fiction, Drame Américain (2014, 2h49)
Alors que la vie sur Terre touche à sa fin, un groupe d’explorateurs s’attelle à la mission la plus importante de l’histoire de l’humanité : franchir les limites de notre galaxie pour savoir si l’homme peut vivre sur une autre planète…
S’il y a une chose que l’on ne peut ôter à Christopher Nolan et son scénariste de frère Jonathan, c’est bien leur ambition.
Ambition infinie, que certains confondront à tort avec de la prétention.
Nulle prétention dans Insterstellar, seulement l’ambition, folle, de concevoir un film de science-fiction pur reprenant les codes rudimentaires du genre, en y incorporant un drame intimiste poignant qui apporte toute son humanité et son émotion à l’oeuvre ; le tout mêlé à une véritable odyssée, haletante, à travers la complexité hostile de l’espace.
Ambition de mettre en image des phénomènes astraux encore inexpliqués, ambition de les mettre à l’épreuve de l’Homme, ambition de les expliquer, non pas scientifiquement, mais intrinsèquement par la nature même de l’être humain à travers ses sentiments.
« Peut-être avons-nous trop eu recours aux théories ? » Dr. Brand
Aussi loin que l’Homme puisse aller, il ne peut échapper à son humanité, et ne se définira jamais seulement en tant qu’espèce, mais toujours en tant qu’être pensant et sensible.
Les Nolan nous offrent, dans un scénario ficelé à la perfection, une immense réflexion sur l’Homme, la vie, la Terre, les sciences, l’espace, le temps, mais vont encore plus loin en exposant aussi un regard sur les relations familiales, qui est le principal thème du film, ainsi que sur l’éducation et la transmission du savoir.
Une odyssée dramatique et philosophique de science-fiction grand public, qui, comme cette appellation l’indique, mêle plusieurs genres, pour aboutir à une œuvre originale perfectionnée au possible, d’une rare puissance émotionnelle, qui fera date dans la filmographie de Nolan, dans le répertoire de science-fiction, et dans l’histoire du Cinéma, avec un grand C.
« Do not go gentle into that good night,
Rage, rage against the dying of the light »
Équipe
Écrit par Jonathan Nolan, Christopher Nolan
Acteurs principaux :
Matthew McConaughey
(Cooper), Anne Hathaway
(Brand), Mackenzie Foy
(Murph - 10 ans), Michael Caine
(Professeur Brand),
Musique composée par Hans Zimmer
Produit par Jordan Goldberg (prod. délégué) , Jake Myers (prod. délégué) , Christopher Nolan , Lynda Obst , Emma Thomas , Kip Thorne (prod. délégué) , Thomas Tull (prod. délégué) ,
Sociétés de production : Legendary Pictures, Lynda Obst Productions, Paramount Pictures, Syncopy, Warner Bros.
Tout le cast et l'équipe technique sur IMDbInfos générales
Date de sortie (France) : 05/11/2014
Durée : 2h49
Genre(s) : Science-fiction, Drame
Nationalité(s) : Américain
Langue(s) : Anglais
Budget : $165 000 000
Résultats : (Monde, au 26 avril 2015) $672 720 017
Box-office (France) : 2 640 439 entrées
Infos techniques
Tourné en Islande, au Canada et aux Etats-Unis entre le 12 août et le 19 décembre 2013.
La liste des lieux de tournage sur IMDb
Support de tournage :
pellicule (35mm) (Kodak Vision3 250D 5207), pellicule (35mm) (Kodak Vision3 500T 5219), pellicule (65mm) (Kodak Vision3 250D 5207), pellicule (65mm) (Kodak Vision3 500T 5219)
Caméra(s) :
Beaumont VistaVision Camera
optiques Panavision Primo
,
IMAX MSM 9802
optiques Hasselblad
,
Panavision Panaflex Millennium XL2
optiques Panavision C-Series
optiques Panavision E-Series
,
Laboratoire(s) :
FotoKem Laboratory, Burbank (CA), Etats-Unis