The Dark Knight Rises

Action, Drame, Thriller Américain, Britannique (2012, 2h45)

Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S’accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l’arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c’est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l’arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l’exil qu’il s’est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n’est peut-être plus de taille à affronter Bane…

Pour Nolan, on ne peut nier qu’il y aura eu un avant et un après Inception.On le remarque dans The Dark Knight Rises où le réalisateur ré-injecte la moitié du casting de son précédent film (Tom Hardy, Marion Cotillard, Joseph Gordon-Levitt).

Après le succès de son Dark Knight en 2008, Nolan était attendu au tournant pour la conclusion de sa trilogie. Une pression énorme tant les enjeux financiers sont gigantesques. On est en droit de se demander alors si certains choix scénaristiques n’ont pas été imposés par les studios. L’histoire est moins subtile que dans le précédent opus, et contient des thèmes récurrents à la mode ces derniers temps dans les blockbusters (terrorisme, écologie…).
Une conclusion toute en puissance, avec une fin “à la Nolan” qui aura été l’un des plus gros succès de l’année 2012.

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